La bigorexie : quand le sport devient une addiction

La bigorexie est un fléau bien connue dans le milieu du sport en général, mais particulièrement celui des sports d’endurance. Zoom sur une maladie qui fait de plus en plus de dégâts.

Qu’est-ce que la bigorexie et comment se manifeste-t-elle ?

Les personnes souffrant de bigorexie ne sont pas à leur aise si elles ne font pas de sport tous les jours. Elles organisent leurs journées autour de l'activité sportive et sont souvent obsédées par leurs performances et leur poids. 

La notion du modelage du corps et de la perte de graisse est souvent un élément clef de cette dépendance.

Des signes de manque peuvent apparaître en cas de sevrage du sport, en particulier l’anxiété et l’irritabilité.

La bigorexie peut causer des problèmes psychologiques, mais également avoir un effet sur la santé. Elle peut conduire à un épuisement général, à des déchirures musculaires, à des atteintes tendineuses, à des fractures ou même à un infarctus.

Les symptômes de la bigorexie sont identiques aux autres addictions comme au tabac ou à l’alcool :

  • Dépression en cas de sevrage ;

  • Isolement et appauvrissement social

  • Difficultés familiales pouvant aboutir à une séparation ou un divorce.

Le symptôme principal et très caractéristique de la bigorexie est le désir très intense, voire compulsif, d’effectuer une activité sportive. 

Le sportif augmente progressivement le temps consacré au sport qui devient la priorité pour laquelle il délaisse sa vie personnelle et professionnelle.

En cas d’arrêt de l’activité, le sportif ressent des signes de ce manque, par exemple un état dépressif, une irritabilité, etc.

Bigorexie : Quelles sont les causes de cette addiction au sport ?

Une cause possible de la bigorexie est la production d'endorphines, apportant une sensation de bien-être, qui est stimulée lors de la pratique sportive

D'autres raisons sont purement psychologiques : manque d’estime de soi, vide affectif, besoin de changer d’apparence physique ou encore souffrance psychique. 

Avec cette addiction, on est passé d'une définition positive du sport, fondée sur la liberté et l'effort, à une définition négative

Pour prévenir la bigorexie, il est conseillé de diversifier ses activités sportives et de les pratiquer en groupe plutôt que seul (e).

Les bons réflexes pour combattre la bigorexie

Il existe quelques bons réflexes pour que le sport ne devienne pas une addiction.

• Veiller à avoir une vie sociale, des activités autres que le sport.

• S'obliger à s'arrêter en cas de blessures ou de douleurs.

• Rester à l'écoute de son entourage et notamment des personnes sportives. 

• Parfois l'addiction au sport est liée à un problème d'image de soi. Apprendre à s'aimer, à s'accepter, à se donner de la valeur dans d'autres pans de sa vie que dans le sport peut aussi limiter les risques d'une pratique excessive.

• Le sport doit avant tout rester un plaisir. S'il s'accompagne de stress ou de mauvaise humeur, c'est qu'il ne joue plus son rôle de source de bien-être.


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